Nous débutons la traite lorsque l’ânon commence à diversifier sa nourriture et délaisse peu à peu le lait maternel. C’est à ce moment-là que le précieux breuvage est prélevé. L’ânon et sa mère sont séparés quelques heures par jour, entre quatre et sept heures en fonction de son âge, tout en restant à vue de sa mère.
Durant la séparation le petit est complémenté avec des céréales biologique germées pour son plus grand plaisir. Les quantités prélevées sont limitées chaque année. C’est ce qui en fait un lait rare et responsable.
Il est donc surement inutile de préciser que, contrairement à d’autres productions laitières nos animaux ne sont pas destinés à l’abattoir.